Il a débuté une formation pour devenir ingénieur dans l’électronique. Une formation qui n’est pas un choix. « Je suis parti en école d’ingé sans raison, l’électronique en soi ça m’intéressait pas. Je n’en faisais pas mon projet de vie. ». Cette situation lui devient insupportable et en 2010, il arrête cette formation. En 2011, Il s’inscrit au cours Florent à Paris. « J’ai fait beaucoup de théâtre quand j’étais jeune, j’ai toujours adoré me mettre en scène. » Cependant il n’y restera que 4 mois, déçu, se sentant en décalage avec ce qu’il espérait et la réalité. Il réalise : « Ces cours apprennent le théâtre dans le but de trouver du travail plus que de réfléchir à l’intérêt du théâtre ». Ne correspondant pas à ses valeurs, il n’y retrouve pas sa passion. De plus Paris lui est toxique. « Je ne pouvais pas y rester, c'était à gerber, je détestais cette ville ! » Pour pouvoir vivre, il travaille chez Mac’Do en attendant. Mais il est difficile de vivre de sa passion. « J’avais bientôt 23 ans et j'avais plus rien. Un peu endetté, je retourne chez mes parents à Avignon. C'est douloureux mais cela m'a appris beaucoup de choses. » Grâce à son aisance verbale et à sa personnalité, il se fait repérer à travers des candidatures spontanées. « J'aime beaucoup écrire et lorsque je fais des lettres de motivation, tu n’as qu’une envie, celle de me rencontrer. » Il est convoqué par une société sans poste à la clef. « Ils m'ont pas pris mais ils m'ont adoré. Grâce à leur réseau, j’ai trouvé un poste quasi home office de responsable de communication pour une société événementielle en octobre 2014. ». Cette période a été enrichissante pour lui. Malheureusement, son contrat se termine en juin 2015. Toujours pas de projet pour Poncefesse. Ne trouvant pas de travail, il enchaîne une période instable en faisant des petits boulots. Mais au moins via son expérience de streamer, il voit dans les postes de la communication internet une manière de rester dans le milieu qu’il aime. Les postes de community manager restant des contrats précaires en France, en décembre 2015, il rejoint sa chérie à Berlin. « Elle me dit : "Rejoins-moi à Berlin, débrouillard comme tu es, tu vas faire des trucs”. » En un mois, il trouve un poste dans le e-marketing et le social media, sans parler un mot d’allemand, pour une chaîne de TV. « Le boulot me plaît énormément. Dans la boîte, il y a une super ambiance. Je me régale, les journées passent vite. » Il retrouve son élément et ça lui fait du bien.