Après la Première Guerre mondiale, les pilotes confirment leurs talents et le démontrent au prix de toutes sortes d'excentricités. Véritables «fous volants», ils vont cependant se consacrer à des activités plus sérieuses avec la création de lignes aériennes, telle l'Aéropostale. Pourtant, certains d'entre eux gardent un rêve en tête : traverser l'Atlantique. Mais l'entreprise est risquée, comme en témoigne l'accident mortel du Français René Fonck, en 1926. En 1927, Lindbergh réussit l'exploit à bord du «Spirit of Saint Louis». Après une traversée de cinq mille huit cents kilomètres sans escale en trente-trois heures et trente minutes, il est accueilli au Bourget par une foule en délire.